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juste de quoi se défouler.

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3 décembre 2006

Manque

Vous savez, moi ça arrive que je sente une sertaine odeur partout autour de moi alors que je sais pertinemment qu'elle ne se trouve pas dans la pièce. Avant je senbtais l'haleine de Kurt après avoir mangé sa pizza aux oignons. Argh. Parfois je sens l'odeur du parfum de Arthur, parce qu'il sent vraiment très bon! Parfois je sens l'odeur du kéfié de Victor (smouitch). Parfois je sens l'odeur de chez Lud (oui ça je ne l'explique pas). Parfois je sens une odeur de shit ou de beu et à ce que je sache, mon père, seule personne encore éveillée avec moi dans la maison, ne consomme pas. Or je ne fume pas en ce moment.

No Explications.

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3 décembre 2006

J'ai une odeur de..

Je suis avec vous en direct d'un monde de barge.
J'espère ne pas perdre contact.
Je vous aime.
Venez me sauver.

(L)

3 décembre 2006

Bibi is the best.

Demain c'est encore une nouvelle semaine qui commence. Ca me fait peur parfois, je la vois arriver et je sens mon manque de travail en même temps et j'ai un peu une vision de ma semaine de glandeuse pro qui me hante. Mais ce lundi sera différent. Pour une fois nous n'aurons plus les deux heures d'histoire avant de manger qui me sont généralement très lourde. Nous n'irons donc pas chercher de muffins, nous irons plutôt au tribunal pour soutenir notre petite Bei Bei. En plsu madame Labat ets aussi très engagée dans cette affaire et nous suspend des deux premières heures de cours avec elle ce lundi après-midi. Alors à ce que je vois, Buffon est un lycée très solidaire puisque presque tout le lycée va se déplace au palais de justice en son honneur. Là où on voit vraimeent qu'on est solidaire c'est que presque tout Buffon ne la connaît pas. Mais vraiment, genre jamais vu ni entendu parler.

Alors bande d'hypocrites, faites pas les cons! Allez au cours de Biscarat!

Moi je connaissais un très beau blog qui n'existe plus. Je pleure de pas avoir appris par coeur les articles. Quand même pas. Alambique (L) C'est bon de se morfondre

3 décembre 2006

Le vent l'emportera

Tendre la maion dans le vide et essayer de saisir le vent pour s'appercevoir que, comme toujours il file entre les doigtrs, qu'il reste une force incroyable, un mélange de fantastique et merveilleurx qui nous étonne encore, pauvre mortel que nous sommes, car jamais nous n'avons su apprécier que quelque chose soit plus puissant que nous la preuve en étant les guerres commises qui détruisirent de nombreuses vies à présent balayer par le vent, on y revient toujours, il reste présent.

Le vent l'emportera.

En attendant j'ai une vie assez pathétique. Oui c'est sûr ce serait beaucoup plus intéressant s'il m'arrivait un truc du genre mon himmeuble qui s'effondre et alors qu'un mur allait s'abattre sur moi je me découvre un super pouvoir, je sauve ma chambre et mon frère. Oh yeah ce serait plus cool ça. Après je deviendrai une super star et puis j'aurais plein d'argent avec les pub. Alors j'pourrais me payer plein de trucs y comprit des cigarettes. Et comme mon super pouvoir viendrait des cigarette, je DEVRAIS en consommer et j'en aurais PLEIN PLEIN PLEIN (vous voyez comme je me sens mal d'avoir réduis ma consommation et de devoir taxer toute la journée?)
Puis je ferais les magasins, j'aurais une nouvelle garde robe. Et j'me pairai des voyages et je paierai plein de truc à plein de gens. Je commencerai par rembourser mes dettes et je financerai un hopital pour enfant. Je me créerai un orphelinat trop cool, genre paradis pour les enfants, même qu'ils voudront fuguer rien que pour venir! Et puis... Et puis j'aurais encore ces putains d'manques, ces envies bizarres qui me disent que je ne sais pas ce que je veux. Que tout ce que je veux sont des preuves de mon immaturité, mes besoins sont superficiels et mon bonheur futil. Mes envies, elles, superflues.En même temps on ne voit qu'on est heureux que lorsqu'on a été malheureux avant. Alors cette quête du bonheur est totalement débile, et l'envi qu'on peut avoir pour les gens qui n'ont pas de malheur aussi, pusique eux ne peuvent pas se rendre compte de leur malheur. C'est comme la beauté, c'est quelque chose d'indéfinissable. Vous voyez, j'vous comrpend pas et vous vous suivez même pas.

bande de soumis!

3 décembre 2006

I saw you cry

Il y a des gens qui console une personne en larme en disant "pleure, ça fait du bien". Ils ne savent même pas en quoi c'est bien de pleurer, ils ont entendu des gens dire ça, ils se sont peut-être dit en pleurant qu'ils allaient mieux.

Pleurer, c'est pas en pleurant qu'on va mieux principalement. Pleurer ça ne fait qu'apporter un élément fondateur de la guérison. Pleurer c'est un phénomène catartique. C'est-à-dire qu'on évacut ses émotions par les larmes. C'est comme une libération, on est libre. Pleurer, c'est s'ouvrir à nouveau vers le monde, c'est le moyen de se rendre compte qu'on ne va pas bien. Pleurer ça libère nos émotions.

C'est bon de se morfondre, c'est bon de pleurer.

Parfois on ne veut pas quitter une tristesse qui nous suit, parce que ne plus être triste pour ce, c'est être sûr que ce ne nous intéresse plus. On aime se morfondre s'attrister, encore réagir de façon démesurer par rapport à ce. Parce qu'au moins on sait qu'on tient encore à ce. Alors que si un jour je n'en pleurerais plus, ce serait parce que je m'en foutrais totalement.

Si un jour j'arrête de pleurer pour quand mon père, ça voudrait dire que je ne le détesterais plus, il me serait indifférent. J'en ai envi. Puisque lui ne m'aime plus depuis trop longtemps.

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3 décembre 2006

Comme avant*

Avant j'm'habillais en style "clocharde" comme ils disent. C'est vrai et ça me plaisait énormément.

Maintenant il y a des moments où j'ai très envi de redevenir comme ça. Et puis je epnse à ce que les gens peuvent penser comme "ouah! soudainement et trois fois de suite elle change de style? je ne comprend pas, non de non!". Enfin, la plupart s'en foutrait carrément mais moi c'est ce que j'ai l'impression qu'il pense. Bref. Le problème c'est que je me rend compte que à chaque fois que je pense à ça c'est quand je vais pas bien ou que j'ai des problème. Alors je me dis que cette envie, ça représente la période où j'étais pas bien. Et puis comme je pense de plus en plus à ca je me dis aussi que je vais de moins en moins bien. J'ai tellement envi de redevenir comme ça j'ai tellement envi de lâcher cette apparence qui sert aux jambes, qui est soit disant "belle" et qui est comme tout le monde.

J'ai tellement envi de me casser.

JE VEUX DE L'AMPLEUR DU BIZARRE ET DU CRADE!

2 décembre 2006

I saw you cry today. I saw you cry todayThe pain

I saw you cry today.

I saw you cry today
The pain may fill you
I saw you shy away
The pain will not kill you

It has to end to begin
it has begun

Alors voilà, j'ai honte et je suis jalouse. Mais je ne sais pas si je suis jalouse parce qu'il me plaît ou si je suis jalouse parce que je ne veux pas qu'il sorte avec elle, simplement. Elle est moche et ne le connaît pas. Alors réflexion action. Je ne veux pas qu'il parte. C'était la dernière personne à connaître, maintenant on est triste. Je cherche je cherche je cherche.

29 novembre 2006

L'histoire d'un toxicoman

Il était petit, assez marrant, complètement fou. Quand il racontait ses histoires on avait peur de lui, même. On l'aimait beucoup parce qu'il nous passait pleins de drogues gratuitement. On l'aimait pas tous de cette façon là. Pour certains, on l'aimait vraiment parce qu'il était lui. On l'aimait parce qu'il était toujours drôle, souriant, sympa, attanchant, quand il dansait on riait mais on se disait qu'on l'aimait bien. On l'aimait quand il nous faisait des bisous (dans les 300 en une seule journée). On voulait le protéger de tous ces gens qui lui parlait que quand il commençait à éffriter.

On avait peur pour lui à la fin. On se disait que c'était dangereux, qu'il fallait qu'il se calme. On essayer de le contrôler et de se contrôler car il avait une énorme mais néanmoins mauvaise influence. On tenait à lui  on voulait qu'il arrête.

On voulait pas qu'il parte. On voulait le voir et qu'il fasse encore rire. On voulait encore le protéger. On voulait qu'il s'arrête.

Il a décidé d'arrêter et a vu un psy spécialement pour ça. Ca avait l'air de marcher, il a pas pris de coke pendant deux semaines. Puis il est devenu addict à ses médoc' et comme il était en manque de coke, il en prenait trop.

Et puis on a pas su ce qu'il se passer vraiment dans sa tête. Elle m'a appelé ce matin en pleurs. Je suis venue à peine habillée. j'ai voulu la consoler on lui a parlait. On est resté avec lui. Il avait sniffé et tout avoué au CPE. Sa mère allait arriver on ne voulait pas qu'il parte. Il allait à la clinique et peut-être qu'il ne reviendrait pas. Il était complètement défoncé et il nous faisait de la peine. Je ne l'ai jamais autant aimé qu'à ce moment là, quand il parlait, à moitié vrai, à moitié faux. J'ai voulu pleurer dans ses bras, lui dire que c'était pas vrai et qu'il devait arrêter. Il voulait arrêter, sérieusement, il en a pleurer, il en pouvait plus. On sentait dans sa voix qu'il s'empêcher de pleurer. Et puis il a pleuré. Et nous aussi. On a attendu sa mère avec lui, on l'a emmené au taxi il est parti à la lcinique. On a pleuré. On voulait le protéger.

Il est revenu deux heures plus tard tout bizarre à cause des médocs encore. Demain il a rendez-vous, on va décider s'il doit aller à Sainte-Anne et pour combien de temps. On ne veut pas qu'il parte mais on veut le protéger. On l'aime, on sait que c'est bien piour lui, mais quoi? On veut continuer à le voir parce qu'on l'aime.

La prof de français m'a demandé pourquoi j'étais en retard. J'ai dit que c'était compliqué. Puis elle m'a pris à part et m'a demandé. J'avais trop envi de pleurer j'avais pas envi de mentir. J'ai dit que j'attendais la mère d'un ami toxicoman qui allait en cure de désintoxiaction, que je voulais pas le laisser s'en aller alors je voulais rester avec lui le plus longtemps possible, jusqu'à ce que sa mère arrive. Elle a été compréhensive et n'a rien dit de plus.

C'est bizarre parce quand on te raconte ce genre d'histoire, t'imagines le héro de Requiem for a dream et même si tu te persuades que c'est la vérité, que ça existe vraiment. Quand tu le vois c'est tellement différent. On savait tout ça mais de le voir, de l'entendre parler on se rend compte. C'est tellement différent, ça fait de la peine on a peur de plus le revoir on veut le revoir on se dit qu'il va partir et plus revenir qu'il va peut-être mourir, on a tellement peur pour lui. C'est trop différent. C'est trop.

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